Cité dans les résultats des enquêtes de moralité sur l’opposant Joël AÏVO, le professeur Léon Jossé annonce des poursuites judiciaires contre un avocat de la défense. Il dit n’avoir jamais envoyé une correspondance à la Criet.
Léon Jossè, enseignant à la Faculté de Droit et de science politique (FADESP) comme Joël Aïvo menace un avocat de la défense. Il nie en bloc les propos tenus par Me Jacques Bonou, qui aurait dit lors du procès de Joël Aïvo devant la Criet, qu’il (Léon Jossè Ndlr) a écrit à la Criet pour nuire à Aïvo.
Dans une déclaration de presse , Léon Jossè dénonce être harcelé de part et d’autre depuis la condamnation de Joël Aïvo. C’est pourquoi, il a révélé publiquement dans quelle condition, il a participé à l’enquête de moralité sur son collègue. D’abord il rejette avoir écrit volontairement à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) pour nuire à Aïvo, contrairement aux dires de l’un des avocats du constitutionnaliste.
« Le mardi 23 novembre, j’ai été approché par les éléments de la Bef pour une enquête de moralité sur la personne du Professeur Joel Aïvo. Très tôt, j’ai opposé un refus. Les éléments de la Bef m’ont rassuré de l’anonymat de ma déclaration ; et j’ai accepté de témoigner de la bonne moralité d’un collègue de la fac de droit », a expliqué Léon Jossè.
Ce que Léon Jossè a dit aux enquêteurs sur Joël Aïvo
Selon Léon Jossè , pour le compte de cette enquête de moralité sur Joël Aïvo, il dit avoit été soumis à une série de question. Lesdites questions tournent confie t-il, autour de la caractérologie, de la moralité et des sources de revenus de l’opposant.
« Il est un leader et aime le militantisme politique. J’ai affirmé noir sur blanc, qu’il est de bonne moralité, qu’il est un collègue travailleur et consciencieux », a rapporté Léon Jossè. Sur les sources de revenu, Léon Jossè a répondu qu’il ne connait que son salaire au trésor public et qu’il ne sait rien de ses sources de revenus sur le plan politique.
Sur la base de ses confidences, Léon Jossè insiste que rien de ce qu’il a confié à la Bef n’est de nature à nuire ou à salir la réputation de son collègue Joël Aïvo. C’est pourquoi, pour laver son honneur, il veut poursuivre Me Jacques Bonou. « Je lui ferai un procès, et dans les prochains jours, on saura toute la vérité », a prévenu Léon Jossè.
