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2 séismes de magnitude 7,8 et 7,5 : plus de 2 300 morts et 10 000 blessés en Turquie et en Syrie

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Deux séismes de magnitude 7,8 et 7,5 ont fait plus de 2 300 morts et au moins 10 000 blessés en Turquie et en Syrie. Des milliers d’immeubles se sont effondrés.

Une catastrophe naturelle dévastatrice. Un nouveau séisme, de magnitude 7,5, a frappé lundi 6 février le sud-est de la Turquie, a rapporté l’institut sismologique américain USGS, quelques heures après un premier tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a tué plus de 1 600 personnes en Turquie et en Syrie. Le séisme s’est produit à 10 h 24 GMT (11 h 24 à Paris), à 4 km au sud-est de la ville turque d’Ekinozu, a précisé l’institut américain.

En Turquie, selon l’AFAD, organisme public turc de gestion des catastrophes, les séismes ont fait 1 498 morts et au moins 8 533 blessés. De plus, 2 834 immeubles se sont effondrés. Le bilan risque d’évoluer rapidement compte tenu du nombre d’immeubles effondrés dans les villes touchées, comme à Adana, Gaziantep, Sanliurfa, Diyarbakir, notamment.

En Syrie, le bilan provisoire des victimes du séisme ayant eu lieu avant l’aube est monté à 810 morts et 2 315 dans le nord de la Syrie, selon de nouveaux chiffres du ministère syrien de la Santé et de secouristes en zones rebelles. Selon un bilan provisoire du ministère de la Santé, cité par l’agence officielle Sana, 430 personnes ont été tuées et 1 315 autres blessées dans les provinces d’Alep, Lattaquié, Hama et Tartous, sous contrôle du régime. Dans les zones rebelles, les secouristes des Casques Blancs ont fait état de 380 morts et plus d’un millier de blessés, ajoutant que ce bilan risquait d’augmenter, « des centaines de familles étant sous les décombres ».

Les secousses du puissant séisme ayant frappé le sud de la Turquie et la Syrie voisine ont été ressenties jusqu’au Groenland, a annoncé lundi l’institut géologique danois. « Les importants tremblements de terre en Turquie ont clairement été enregistrés sur les sismographes du Danemark et du Groenland », a indiqué à l’Agence France-Presse la séismologue Tine Larsen.

«L’apocalypse »

Melisa Salman, 23 ans, journaliste locale à Kahramanmaras, la province où se trouve l’épicentre de deux puissants séismes qui ont frappé lundi le sud-est de la Turquie, n’avait jamais vu de secousses aussi fortes. « C’est une région sismique, on a donc l’habitude de secousses. Mais nous n’avons jamais vécu une chose pareille. On a cru que c’était l’apocalypse », raconte-t-elle à l’AFP, encore sous le choc. Mais elle n’a pas pu quitter son appartement avant de pouvoir retrouver son chat, apeuré, parti se cacher.

« Nous sommes dehors depuis 4 h 30 ce matin. Il pleut des cordes. Mais personne n’ose rentrer à cause de nouvelles secousses », dit-elle. Ceux qui avaient osé dans la matinée regagner leurs habitations en apparence intactes ont du évacuer en panique lorsqu’est survenu un nouveau séisme de magnitude 7,5.

Tulin Akkaya, à Diyarbakir, également dans le sud-est de la Turquie, en fait partie. La jeune femme d’une trentaine d’années a « vivement » ressenti les secousses, vivant au dernier étage de son immeuble dans le quartier de Kayapinar, à Diyarbakir. « Nous sommes sortis en panique. C’était presque le même que ce matin. J’ai tellement peur maintenant, je ne peux plus rentrer dans mon appartement, je ne sais pas ce qui va se passer », a-t-elle raconté à l’AFP.

Malgré la terre qui ne cesse de trembler, les secours, souvent épaulés par des habitants, continuent de rechercher des victimes. Une fillette de 6 ans a ainsi pu être sauvée à Kahramanmaras après des heures de travail par des secouristes aidés par son père qui œuvrait en manches courtes sous la neige. Trois enfants ont pu au total être sauvés des décombres de cet immeuble entièrement en ruines à Kahramanmaras. Mais d’autres victimes attendent d’être secourues.

« J’ai pu sauver trois personnes qui étaient encore en vie. Mais j’ai aussi porté deux corps. Je ne peux aller chez moi. Je reste au cas où ils auraient besoin de moi », dit Halis Aktemur, ouvrier de 35 ans qui est venu offrir son aide aux secouristes qui travaillent sur les ruines d’un immeuble à Diyarbakir. Les températures baissant à l’approche de la nuit inquiètent les habitants des régions touchées. Les salles de sport ou de mariage intactes accueillent des gens qui ne peuvent rentrer chez eux à Diyarbakir, a constaté un correspondant de l’AFP.

Le plus fort tremblement de terre depuis 1995

Le séisme a provoqué des scènes de panique dans le nord de la Syrie où les habitants se sont rués dehors, à pied ou en voiture, malgré les pluies torrentielles, ainsi qu’au Liban voisin où les secousses ont été fortement ressenties. « Ce tremblement de terre est le plus fort depuis que le centre national des séismes a été fondé en 1995 », a déclaré le directeur de cet organisme étatique syrien, Raed Ahmad, à l’agence Sana.

La Turquie est située dans l’une des zones sismiques les plus actives du monde. Fin novembre, un tremblement de terre de magnitude 6,1 a frappé le nord-ouest de la Turquie, faisant une cinquantaine de blessés et des dégâts limités, selon les services de secours turcs. Cette même région du Nord-Ouest avait été durement éprouvée en août 1999 par un séisme d’une magnitude 7,4, qui avait causé la mort de 17 000 personnes, dont un millier à Istanbul.

En janvier 2020, un séisme de magnitude 6,7 a frappé les provinces d’Elazig et de Malatya, dans l’Est, faisant plus de 40 morts. En octobre de la même année, un tremblement de terre de magnitude 7 en mer Égée avait fait 114 morts et plus de 1 000 blessés en Turquie.

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